Mon troupeau de bouclettes c’est 20 chèvres angora : 8 femelles et 12 mâles castrés. Elles sont arrivées dans ma vie d’éleveuse le 16 septembre 2019 !
Mes chèvres sont élevées uniquement pour leur toison : le mohair, cette fibre d’excellence prisée pour son lustre, sa douceur et sa résistance.
Afin d’obtenir une fibre de qualité, les bouclettes de l’AGRICULTUR’ELLE sont nourries à partir d’un mélange orge/luzerne et ont du foin à volonté. Afin de combler leurs besoins, elles ont un bloc minéral et vitaminique en libre service.
Depuis leur arrivée, dès que le temps le permet nous pratiquons le pastoralisme dans les sentiers de Bettoncourt mais aussi sur les parcelles couvertes du GAEC du Clocher. Outre la luzerne déshydratée et les blocs à lécher, l’alimentation provient exclusivement du GAEC. Afin de palier à une surface agricole très restreinte, mon mari et moi même avons choisi de mettre en place un système d’entraide entre les deux structures.
La reproduction est réalisée par un bouc sur les mois d’octobre et de novembre. Après 5 mois de gestation nous découvrirons les nouvelles têtes blanches qui permettront d’agrandir le troupeau. L’envie de faire évoluer mon troupeau est pour moi une priorité. C’est pour cette raison que j’ai fait le choix d’adhérer à Capgènes organisme de sélection.
La récolte du mohair s’effectue par une tonte des animaux deux fois par an : en février et en août.
« Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin. » Proverbe africain.
Toujours dans un soucis de qualité, j’ai choisi d’adhérer, comme 80% des producteurs, à la coopérative La SICA MOHAIR et donc de participer à une transformation collective du mohair.